Chère amie, cher ami,
De manière générale, il vaut mieux éviter n'importe quel produit alimentaire transformé.
Pour votre santé, l'idéal, c'est des fruits et des légumes bio, de la viande bio, du poisson sauvage ou bio et un peu de céréales - attention toutefois au gluten ! - un peu de légumineuses et un peu de fromage.
Si vous prenez tout cela et évitez d'aller au supermarché, il y a peu de risques que vous soyez intoxiqués par des produits issus de l'industrie agroalimentaire.
Car dans ce domaine, la course aux profits a dépassé toutes les bornes du raisonnablement acceptable !
C'est en tout cas ce que révèle Christophe Brusset, dans son livre “Vous êtes fous d'avaler ça” [1].
Ce récit, raconté par un ancien cadre de l'industrie agroalimentaire, explique les astuces de l'industrie agroalimentaire pour augmenter continuellement ses marges.
Et, à chaque fois, cela se fait au dépens de la qualité !
Soyez ultra-vigilants avec les poudres
En effet, écraser un produit et le mettre sous forme de poudre permet de cacher ses imperfections.
Et de fait, il existe une norme industrielle selon laquelle, un produit peut contenir un très léger pourcentage de “matières étrangères”.
Dans l'histoire que je vous raconte, le cahier des charges mentionne 0,5%.
Cela ne paraît pas gigantesque.
L'industrie travaille avec des volumes considérables de marchandises. Pour que ce système hyper productif fonctionne, il faut qu'il existe une marge d'erreur : c'est de la poussière, des restes de cuves, etc.
0,5% de “matières étrangères”, cela paraît peu dans le fond.
Mais c'est suffisant pour bidouiller.
Christophe Brusset l'explique à travers une anecdote.
Son entreprise achète 100 tonnes de piment rouge à 80 000 euros à un fournisseur indien.
Lorsque la marchandise est vérifiée, on s'aperçoit qu'elle contient des cadavres de rats, et des crottes de rats partout.
Le patron de Brusset lui demande de trouver une solution pour écouler cette marchandise achetée mais inexploitable en l'état.
Le lot est tamisé et ventilé.
Mais il reste des crottes en quantité. Cela ne suffit pas.
Ils réussissent à éliminer les poils de rats plus légers que les piments. Mais les crottes ont le même poids que les morceaux de piments. Ils ne parviennent pas à séparer le piment des crottes...
Il reste une solution.
Ils broient le tout en toute petites particules plus petites qu'un dixième de millimètre.
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Suite de la lettre de ce jour :
Et ensuite ?
C'est le grand mélange.
Comme ils ne peuvent pas prendre le risque de vendre le lot tel qu'il existe, même réduit en poudre fine, ils vont le mélanger à d'autres lots sains.
Conclusion de Brusset : “il nous a fallu un an pour écouler le stock”
Il précise par ailleurs dans une interview que ces lots ayant été stérilisés, il ne présentaient aucun danger.
Ouf !
Il ajoute tout de même que personne dans l'entreprise ne consommait ces produits...
Peut-on espérer voir les choses évoluer ?
Ce cadre de l'industrie agro-alimentaire a écrit son livre pour dénoncer ce type d'agissements. Tant mieux. Cela nous permet de savoir ce qui se passe réellement dans l'industrie agroalimentaire.
Croyez-vous cependant que cela ait eu un effet sur de telles pratiques ?
Peut-être.
Mais honnêtement, j'en doute.
Les enjeux sont trop importants, la concurrence entre les différentes grandes entreprises du secteur trop forte pour que ce type de tentations ne soit pas éliminé.
Il faudrait des contrôles drastiques pour éviter ces manoeuvres.
Mais cela coûte cher, cela prend du temps, de la coordination entre les pays aux langues et aux administrations différentes, etc.
Compte tenu des volumes de marchandises et des transactions, il n'est pas certain qu'une augmentation des contrôles soit très efficace.
Il n'y a, par ailleurs, aucune volonté politique pour mettre en oeuvre de tels changements.
Et la conscience des salariés ?
Vous pourriez estimer que ceux qui travaillent dans ces grands groupes agroalimentaires sont des requins ou des malfrats.
Mais ce ne serait pas juste.
D'abord, s'ils exercent ce métier, c'est souvent parce qu'ils sont passionnés. L'agro-alimentaire, c'est leur compétence. Et souvent, ils sont fiers de contribuer à nourrir les populations.
Ensuite, l'oeil du professionnel n'est pas celui du grand public. Christophe Brusset explique par exemple que dans l'industrie un oeuf de plein air qui tombe potentiellement dans les déjections de poule est moins sûr qu'un oeuf produit en cage[2].
Leur vision est avant tout technique.
Elle est également parcellaire. Même lorsqu'ils ont des responsabilités importantes, les cadres de ces groupes ne voient qu'une partie du processus industriel.
Enfin, ils sont loyaux à leur entreprise[2]. Leur vertu, hélas, contribue à maintenir un système vicié.
Ostracisé !
Christophe Brusset le dit lui-même : expliquer dans ses livres ce qu'il a vu et fait a été mal perçu par le secteur. Ses collègues n'ont pas du tout apprécié ses prises de position.
Il dit lui même qu'il a fait un “suicide professionnel”.
Et qu'il en est arrivé là parce qu'il a évolué, qu'il a une famille, des enfants, et qu'il ne voit plus les choses de la même manière qu'à ses débuts.
Depuis, il est devenu lanceur d'alerte et conférencier. Il écrit des livres, donne des interviews..
Tout le monde n'est pas de cette trempe-là !
Agir en consommateur
En revanche, les choix du consommateur ont une incidence sur les professionnels. Là se trouvent les ressorts du changement.
Ma solution est simple : je consomme le moins possible de poudre !
D'abord, je fais l'essentiel de mes courses au marché et non en supermarché, ce qui limite les tentations. Ensuite, pour le poivre par exemple, je préfère prendre les baies entières. Il en est de même pour les plantes médicinales, je préfère prendre des plantes entières ou en gros fragments, si possible fraîches, plutôt qu'en poudre et en gélules.
De manière générale, pour les produits en poudre, mieux vaut des produits qui ont été créés par des artisans que des industriels, même si certains diront qu'au niveau industriel, les contrôles sont plus rigoureux.
En sont-ils si sûrs?
Naturellement vôtre,
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Sources :
[1] Christophe Brusset, Vous êtes fous d'avaler ça, Flammarion, 2015
[2]
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