Aimer son prochain comme soi-même est aimer non pas autant que Dieu, mai...

L'amour-propre, c'est penser, désirer, procurer à l'âme et à son propre corps le plaisir des biens qui le rendront heureux, de vrais biens qui ne se trouvent qu'en Dieu. Aimer son prochain comme soi-même signifie aimer non pas autant que Dieu, mais avec le même genre d'amour juste, saint et véritable avec lequel nous nous aimons. Bien que cette règle soit si claire, saint Grégoire estime qu'elle doit être expliquée par les deux principes naturels suivants, à savoir: Ne faites pas à un autre ce que vous ne voudriez pas avec droit et raison qu'on vous fasse: mais au contraire , pour lui faire ce que vous voudriez qu'on vous fasse avec sagesse et justice. Cette explication est basée sur les paroles du sage, qui apprend à savoir ce que nous devons aux autres, à travers ce que les autres nous doivent. Si nous croyons en nos besoins et nos souffrances, que nous devons miséricorde et aide, et qu'aucun homme n'a le droit de pleurer sur notre bien et nos avantages, nous devons admettre que nous devons la même chose aux autres. Le bienheureux Augustin écrit à ce propos: Saint Apôtre et Evangeliste Jean, l'expriment très brièvement et en détail, en nous conseillant: "Mes fils, n'aimons pas seulement avec la parole, non seulement avec la langue, mais avec le visage et avec la vérité. "(1 Jean 3 18).
Tout homme, homme ou femme, est obligé de s'aimer. Nous ne trouvons pas ce devoir écrit dans les Écritures divines de Dieu, car il est planté en abondance dans l'homme, il existe dans l'homme. Cela fait partie de sa nature même. Ce soin de soi est un instinct de conservation, par lequel l'homme utilise tous les moyens pour vivre mieux et plus longtemps. Pour cela, l'homme mange, boit, se protège du froid, des grandes chaleurs, des maladies et de divers dangers.
Le Christ Sauveur montre l'amour-propre de l'homme comme quelque chose de né, de développer et de travail autonome. Une fois demandé par un pharisien, quel est le commandement de la loi le plus grand, le Sauveur répond: «Aimer le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre pensée et de toute votre esprit ... "(Matt. 22: 37-38). Une autre fois, Il dit:" Tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-leur de même.
De ces paroles scripturaires, il découle que l'amour de nous-mêmes, de notre être, est quelque chose d'évident ou de bien connu. Cela nous sert de norme claire pour aimer notre prochain. S'aimer soi-même, c'est ne chercher que son propre bien et se protéger de tout mal et de tout malheur.
L'amour-propre passionné, l'égoïsme, c'est l'amour utilisé uniquement pour soi-même, pas pour le bien commun.

L'amour-propre, c'est penser, désirer, procurer à l'âme et à son propre corps le plaisir des biens qui le rendront heureux, de vrais biens qui ne se trouvent qu'en Dieu. Aimer son prochain comme soi-même signifie aimer non pas autant que Dieu, mais avec le même genre d'amour juste, saint et véritable avec lequel nous nous aimons. Bien que cette règle soit si claire, saint Grégoire estime qu'elle doit être expliquée par les deux principes naturels suivants, à savoir: Ne faites pas à un autre...